"Pas de soucis... Pas de soucis... Voila. A part si t'es pauvre, homosexuel, musulman, juif, sans papiers, femme... pas de soucis. Je suis d'accord. Jusque là pas de soucis.
Je suis d'accord, faites un effort. Mais je rappelle quand même que l'extrême droite en France on a déjà essayé, hein. Il s'appelait Philippe Pétain. On a vu ce que ça donnait hein, je dirais un bilan mitigé..."
"Arrestation de Carlos Ghosn : "En stoppant un patron avide et indélicat mais qui réussit, ne risque-t-on pas d'affaiblir des entreprises dans un secteur industriel vital et fragile ?"
Sérieusement ?
J'ajoute la phrase finale car là c'est limite artistique : "Cruel dilemme pour les amis de la justice, si l'on ne veut pas que les plus modestes ne payent demain les pots cassés."
Je sais plus vraiment quoi dire.
Un thème de couleurs VS pour webstorm ^^
C'est pas évident de changer d'IDE. Ce matin j'ai reconfiguré tous mes raccourcis ^^
WOAAAAW ! Pour 700$ de sprites 2D !
Mon âme de développeur de jeux tremble d'envie ! (j'en suis quand même à mon 2ème jeu... si on compte le pourcentage d'accomplissement de chaque jeu : 20%, 10%, 30%...)
"Quelles que soient les réelles difficultés de vie de ceux qui y ont pris part, le mouvement des Gilets jaunes est intrinsèquement un mouvement de droite. Non pas en raison des quelques (rares) débordements racistes ou homophobes qui l'ont émaillé, et sur lesquels se sont jetés les agents d'influence macroniens sur les réseaux sociaux. De droite, parce qu'il revendique, non pas une hausse des salaires ou des prestations sociales, mais une diminution des taxes et des impôts, autrement dit des instruments de redistribution, de solidarité, ou de transition énergétique. Ce n'est pas infâmant. La droite populaire est une composante traditionnelle de l'électorat français. Mais pourquoi hésiter à le dire ?"
Wow, un outil en python pour transformer des mangas en EPUB :D
A tester ^^
Une appli fdroid pour lire des mangas en ligne directement :-o
perfect viewer
Je viens de passer le cap des 25 000 mots dans mon livre.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je participe au nanowrimo : national novel writing month. J'ai commencé ce livre le 1/11.
L'objectif est d'écrire un livre de 50 000 mots en un mois. J'en suis pile à la moitié, le 15/11. C'est pas si mal :)
Ce challenge est là pour nous faire découvrir qu'on peut écrire un livre en un mois. Pas forcément un livre parfait ou génial, mais tout de même... un livre. Je trouve ça cool et challengeant. De plus, avoir chaque jour son compteur et le nombre de mots à écrire aide vraiment bien. Ca motive.
Voici mes réflexions, problématiques et notes :
1) J'ai commencé à réfléchir à la trame de mon histoire le 30/10. L'histoire a tourné dans ma tête et le 1/11 j'avais une idée grossière de l'histoire que je voulais raconter
2) Tous les détails de l'histoire me sont venus petit à petit. J'essaye de tout faire coïncider mais ce qui est négligeable (par rapport à la trame centrale) me vient au jour le jour.
3) J'avais une bonne idée de ce que je voulais comme personnage principal. Je me suis appliqué sur ce personnage et je l'ai créé pour qu'il me plaise.
4) Les personnages secondaires sont créés de manière bien plus spontanée.
5) C'est un enfer d'éviter les erreurs de noms, de se souvenir des physiques et personnalités exactes des personnages... Si j'avais sû j'aurais rempli un excel avec chaque personnage au démarrage.
6) J'ai beau lire beaucoup, je n'ai aucune idée de la syntaxe exacte d'un dialogue. J'improvise du coup.
7) C'est incroyable le nombre de répétitions que je peux trouver en me relisant. Un exemple : "ses yeux verts foncés bleus" ou encore "il dit d'un ton las : "arrêtez !" dit-il d'un ton las."
8) Le français c'est un enfer quand il s'agit de désigner un personnage. Si mon personnage s'appelle jean, je suis obligé d'alterner. Jean => le jeune homme => il => son interlocuteur => etc.
9) Au début j'avais envie de tester l'écriture inclusive, mais c'est incompatible, pour moi, avec un objectif de mots par jour. J'ai laissé tomber pour le moment :(
10) Parfois on revient 5 chapitres derrière pour changer un détail ou rajouter un détail. Quelque chose d'insignifiant pour moi est devenu très important pour la trame.
11) A force d'écrire, ma trame principale s'est étoffée et je pourrais la faire durer sur 3 livres !
12) Quand j'ai réalisé ça, je me suis rendu compte qu'il fallait quand même une scène importante et une vrai fin à mon livre, même si l'histoire principale n'était pas terminée. Et ça a été assez facile à trouver.
13) J'ai commencé à regarder pour le faire imprimer. Ca reviendrait à 11/14€ le bouquin imprimé.
14) Je pense l'imprimer en quelques exemplaires et le donner à ceux qui veulent. Et en fonction de leurs retours, voir ce que je pourrai en faire (le faire éditer pour de vrai, etc.)
15) Faire relire un bouquin de 60000 mots coute entre 800 et 1000€. Ca pique.
16) Le truc le plus incroyable dans tout ça... c'est de se dire : "mais merde, je crée un univers. Ce personnage n'existait pas hier, je lui ai donné vie, je lui ai donné un caractère... et je contrôle ce qui lui arrive."
17) Malgré ça, certains personnages s'écrivent tout seul. En écrivant un personnage j'ai changé sa nationalité car son caractère ne correspondait pas du tout à ses origines. A force je ne sais plus si j'écris un livre ou si un livre s'écrit de lui-même à travers moi.
18) Please send help.
19) Je suis incapable de me motiver à écrire le weekend. Du coup j'écris 2500 mots par jour ouvré.
20) Pour être plus productif je reste au travail et je m'interdis de rentrer tant que je n'ai pas écrit mes mots. Ca marche pas mal :)
Voilà, j'espère que c'était intéressant pour vous :)
Et une fois mon bouquin terminé et relu... peut-être que je le partagerai :) L'avenir nous le dira. Bonne soirée à tous et toutes, moi je retourne écrire.
["S'ils fuyaient c'est qu'ils avaient quelque chose à se reprocher"]
["Encore un pauvre policier agressé par des jeunes"]
Rappel : <A href="http://www.urgence-notre-police-assassine.fr/123663553" rel="nofollow">http://www.urgence-notre-police-assassine.fr/123663553</A>
Tu parles, les gens seront surtout vissés à leur smartphone ouais ! ^^
La vache. Je n'avais pas fini The Witcher 3. Trop de quêtes secondaires, tout ça. J'avais décroché en plein milieu.
Mais cette musique à elle seule me donne envie de relancer le jeu ! Ne pas craquer...
Woaw, ultra flippant...
Mais logique. Ca fait partie de ce qu'on appelle les "bugs fantome". Un bug qui ne se produit qu'à un certain moment, après un certain enchainement d'actions.
Il y a tellement d'informatique dans les voitures qu'il est impossible de tous les trouver... Et du coup... Flippant.
Le jour n'est plus si loin où quelqu'un se fera tuer par sa voiture...
"L’égoïsme agressif et cruel du conducteur qui, à chaque minute, assassine symboliquement « les autres », qu’il ne perçoit plus que comme des gênes matérielles et des obstacles à sa propre vitesse, cet égoïsme agressif et compétitif est l’avènement, grâce à l’automobilisme quotidien, d’un comportement universellement bourgeois"
"La situation dont rêve tout capitaliste allait se réaliser : tous les hommes allaient dépendre pour leurs besoins quotidiens d’une marchandise dont une seule industrie détiendrait le monopole."
"Car lorsque tout le monde prétend rouler à la vitesse privilégiée des bourgeois, le résultat, c’est que rien ne roule plus, que la vitesse de circulation urbaine tombe — à Boston comme à Paris, à Rome ou à Londres — au-dessous de celle de l’omnibus à cheval et que la moyenne, sur les routes de dégagement, en fin de semaine, tombe au-dessous de la vitesse d’un cycliste."
"Rien n’y fait : tous les remèdes ont été essayés, ils aboutissent tous, en fin de compte, à aggraver le mal. Que l’on multiplie les voies radiales et les voies circulaires, les transversales aériennes, les routes à seize voies et à péages, le résultat est toujours le même : plus il y a de voies de desserte, plus il y a de voitures qui y affluent et plus est paralysante la congestion de la circulation urbaine."
"Il en va de même pour toute ville. Il est impossible de circuler à plus de 20 km/h de moyenne dans le lacis de rues, avenues et boulevards entrecroisés qui, à ce jour, étaient le propre des villes. Toute injection de véhicules plus rapides perturbe la circulation urbaine en provoquant des goulots, et finalement le paralyse."
"Si la voiture doit prévaloir, il reste une seule solution : supprimer les villes, c’est-à-dire les étaler sur des centaines de kilomètres, le long de voies monumentales, de banlieues autoroutières. C’est ce qu’on a fait aux Etats-Unis. Ivan Illich (Energie et Equité. Ed. Le Seuil ) en résume le résultat en ces chiffres saisissants : « L’Américain type consacre plus de mille cinq cents heures par an (soit trente heures par semaine, ou encore quatre heures par jour, dimanche compris) à sa voiture : cela comprend les heures qu’il passe derrière le volant, en marche ou à l’arrêt ; les heures de travail nécessaires pour la payer et pour payer l’essence, les pneus, les péages, l’assurance, les contraventions et impôts… A cet Américain, il faut donc mille cinq cents heures pour faire (dans l’année) 10 000 km. Six km lui prennent une heure. Dans les pays privés d’industrie des transports, les gens se déplacent à exactement cette même vitesse en allant à pied, avec l’avantage supplémentaire qu’ils peuvent aller n’importe où et pas seulement le long des routes asphaltées. »"
"La raison ? Mais nous venons à l’instant de la voir : on a éclaté les agglomérations en interminables banlieues autoroutières, car c’était le seul moyen d’éviter la congestion véhiculaire des centres d’habitation. Mais cette solution a un revers évident : les gens, finalement, ne peuvent circuler à l’aise que parce qu’ils sont loin de tout. Pour faire place à la bagnole, on a multiplié les distances : on habite loin du lieu de travail, loin de l’école, loin du supermarché — ce qui va exiger une deuxième voiture pour que la « femme au foyer » puisse faire les courses et conduire les enfants à l’école. Des sorties ? Il n’en est pas question. Des amis ? Il y a des voisins… et encore. La voiture, en fin de compte, fait perdre plus de temps qu’elle n’en économise et crée plus de distances qu’elle n’en surmonte. Bien sûr, vous pouvez vous rendre à votre travail en faisant du 100 km/h ; mais c’est parce que vous habitez à 50 km de votre job et acceptez de perdre une demi-heure pour couvrir les dix derniers kilomètres. "
"Vous direz peut-être : « Au moins, de cette façon, on échappe à l’enfer de la ville une fois finie la journée de travail. » Nous y sommes : voilà bien l’aveu. « La ville » est ressentie comme « l’enfer », on ne pense qu’à s’en évader ou à aller vivre en province, alors que, pour des générations, la grande ville, objet d’émerveillements, était le seul endroit où il valût la peine de vivre. Pourquoi ce revirement ? Pour une seule raison : la bagnole a rendu la grande ville inhabitable."
"Elle l’a rendu puante, bruyante, asphyxiante, poussiéreuse, engorgée au point que les gens n’ont plus envie de sortir le soir. Alors, puisque les bagnoles ont tué la ville, il faut davantage de bagnoles encore plus rapides pour fuir sur des autoroutes vers des banlieues encore plus lointaines. "
"Impeccable circularité : donnez-nous plus de bagnoles pour fuir les ravages que causent les bagnoles."
J'ai envie de tout quote. Mais je pense en avoir quote asez. Cet article date de de 1973. IL A 45 ANS ! Depuis 45 ans on sait que plus la voiture est mise en avant, en plus on détruit les villes, et donc en plus les gens vont habiter loin, et donc... passent de temps dans leur voiture. Le tout en consommant des quantités folles de pétrole. L'ultime succès du capitalisme, il est là.
La voiture prend 50% de l'espace public à Paris. Quand bien même elle ne représente que 13% des déplacements.
Le réseau cyclable représente 3.8% de la superficie pour 3% des déplacements.
"Child: "Grandpa, what did you do during the rise of fascism?"
Grandpa: "I can proudly say that I bravely stood up to the people who were mean to the fascists, upholding the highest value: civility."
Child: "God damn Grandpa, you are a fucking idiot.""
[via Riff]