Je viens de passer le cap des 25 000 mots dans mon livre.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je participe au nanowrimo : national novel writing month. J'ai commencé ce livre le 1/11.
L'objectif est d'écrire un livre de 50 000 mots en un mois. J'en suis pile à la moitié, le 15/11. C'est pas si mal :)
Ce challenge est là pour nous faire découvrir qu'on peut écrire un livre en un mois. Pas forcément un livre parfait ou génial, mais tout de même... un livre. Je trouve ça cool et challengeant. De plus, avoir chaque jour son compteur et le nombre de mots à écrire aide vraiment bien. Ca motive.
Voici mes réflexions, problématiques et notes :
1) J'ai commencé à réfléchir à la trame de mon histoire le 30/10. L'histoire a tourné dans ma tête et le 1/11 j'avais une idée grossière de l'histoire que je voulais raconter
2) Tous les détails de l'histoire me sont venus petit à petit. J'essaye de tout faire coïncider mais ce qui est négligeable (par rapport à la trame centrale) me vient au jour le jour.
3) J'avais une bonne idée de ce que je voulais comme personnage principal. Je me suis appliqué sur ce personnage et je l'ai créé pour qu'il me plaise.
4) Les personnages secondaires sont créés de manière bien plus spontanée.
5) C'est un enfer d'éviter les erreurs de noms, de se souvenir des physiques et personnalités exactes des personnages... Si j'avais sû j'aurais rempli un excel avec chaque personnage au démarrage.
6) J'ai beau lire beaucoup, je n'ai aucune idée de la syntaxe exacte d'un dialogue. J'improvise du coup.
7) C'est incroyable le nombre de répétitions que je peux trouver en me relisant. Un exemple : "ses yeux verts foncés bleus" ou encore "il dit d'un ton las : "arrêtez !" dit-il d'un ton las."
8) Le français c'est un enfer quand il s'agit de désigner un personnage. Si mon personnage s'appelle jean, je suis obligé d'alterner. Jean => le jeune homme => il => son interlocuteur => etc.
9) Au début j'avais envie de tester l'écriture inclusive, mais c'est incompatible, pour moi, avec un objectif de mots par jour. J'ai laissé tomber pour le moment :(
10) Parfois on revient 5 chapitres derrière pour changer un détail ou rajouter un détail. Quelque chose d'insignifiant pour moi est devenu très important pour la trame.
11) A force d'écrire, ma trame principale s'est étoffée et je pourrais la faire durer sur 3 livres !
12) Quand j'ai réalisé ça, je me suis rendu compte qu'il fallait quand même une scène importante et une vrai fin à mon livre, même si l'histoire principale n'était pas terminée. Et ça a été assez facile à trouver.
13) J'ai commencé à regarder pour le faire imprimer. Ca reviendrait à 11/14€ le bouquin imprimé.
14) Je pense l'imprimer en quelques exemplaires et le donner à ceux qui veulent. Et en fonction de leurs retours, voir ce que je pourrai en faire (le faire éditer pour de vrai, etc.)
15) Faire relire un bouquin de 60000 mots coute entre 800 et 1000€. Ca pique.
16) Le truc le plus incroyable dans tout ça... c'est de se dire : "mais merde, je crée un univers. Ce personnage n'existait pas hier, je lui ai donné vie, je lui ai donné un caractère... et je contrôle ce qui lui arrive."
17) Malgré ça, certains personnages s'écrivent tout seul. En écrivant un personnage j'ai changé sa nationalité car son caractère ne correspondait pas du tout à ses origines. A force je ne sais plus si j'écris un livre ou si un livre s'écrit de lui-même à travers moi.
18) Please send help.
19) Je suis incapable de me motiver à écrire le weekend. Du coup j'écris 2500 mots par jour ouvré.
20) Pour être plus productif je reste au travail et je m'interdis de rentrer tant que je n'ai pas écrit mes mots. Ca marche pas mal :)
Voilà, j'espère que c'était intéressant pour vous :)
Et une fois mon bouquin terminé et relu... peut-être que je le partagerai :) L'avenir nous le dira. Bonne soirée à tous et toutes, moi je retourne écrire.