Quand c'est quelqu'un qu'on aime qui est porté aux nues : "Ce mec/cette nana est un-e génie."
Quand c'est quelqu'un qu'on n'aime pas qui est porté aux nues : "Ouais enfin iel tire surtout profit de tous les gens qui travaillent pour lui/elle".
Et ça transparait 10x plus quand la personne est une femme. Bizarrement elle n'est que la facade de son équipe de génies. (Alors qu'un mec comme Musk ou Jobs, on nous répète que c'est un génie...)
La vérité ? Elle est entre les deux. Oui une personne peut réussir quelque chose d'extraordinaire, ou avoir une bonne idée qui peut aider à améliorer les choses.
Mais le plus souvent, le gros du travail d'innovation vient des gens qui travaillent pour cette personne.
Au taf je dois prendre un sujet. Il y a 18 user stories en "A faire". Je ne peux en prendre aucune.
Pourquoi ? Elles ont toutes un label "à affiner", "en standby" ou "à confirmer"... ou elles sont affectées à quelqu'un.
Franchement si c'est pour fonctionner à l'arrache, autant laisser tomber les sprints et scrum et se mettre à kanban quoi.
Faut faire preuve d'un peu d'honnêteté intellectuelle.
Du cou, et si je faisais quelques rappels Scrum :
1) L'objectif numéro 1 pour l'équipe, quand on travaille en Scrum, c'est de finir le sprint.
= elle doit dire non à la moindre décision qui risquerait de se mettre en travers de cet objectif
2) Si l'équipe n'a pas assez d'informations sur certains sujets (pas maquettés, pas estimables, pas prêts, etc.) ils doivent les refuser.
= non, on ne prend pas des stories si elles ne sont pas estimables. On planifie des US d'étude/POC timeboxées pour pouvoir ensuite estimer le sujet pour le sprint suivant.
3) L'objectif de Scrum c'est de créer de la confiance. Que le développeur ait confiance dans la capacité de l'équipe à livrer la version attendue, et que le client ait confiance dans la capacité de l'équipe à délivrer chaque sprint ce qui est prévu.
= le client ne veut pas s'entendre dire "non", mais il sera davantage déçu si vous dites oui et si vous livrez en retard. Et ouais.
4) Si vous finissez moins de la moitié de vos sprints, vous ne faites pas du Scrum, mais du kanban.
= vous bossez à l'arrache, et le terme Scrum n'est là que pour faire joli, ou pour faire plaisir aux investisseurs.
5) Quand un sprint est lancé, on ne peut plus changer son contenu
= pas de modifications d'US ou d'ajout d'US, ça parait idiot, mais c'est comme ça.
6) On peut parfois faire une exception, mais il faut l'accord de l'équipe entière. Car ça les engage.
= si l'équipe dit non, c'est non. Et si on a pas le choix, alors on ANNULE le sprint et on en relance un nouveau, en repassant par les cases backlog refinement et backlog workshop.
7) L'objectif de Scrum c'est pas d'enlever les réunions et les specs, au contraire. Il faut une certaine quantité d'infos par story et de réunions (backlog workshop, backlog refinement, transformation en tâches, retro, ...) pour bien faire les choses.
= si vous faites moins de 7h de réunions par mois, inutile de chercher pourquoi vous ne terminez pas vos sprints. C'est juste que vous vous lancez dans des devs sans savoir la moitié de ce que vous êtes censés faire. Forcément ça marche pas.
8) Je pourrais également faire 20 pouets sur le rôle véritable du Scrum Master, mais j'ai la flemme. Sachez juste que :
Rigueur sur ce qui rentre dans le sprint (détail des User Stories, maquettes validées, documentations d'API, ...)
Rigueur sur le fonctionnement des sprints (temps dédié aux bugs, à la maintenance, à la dette technique, également ne pas changer les priorités ou le contenu des US)
Rigueur sur ce qui doit sortir des sprints (testé, validé et fonctionnel)
Le premier point est le plus important, et le plus souvent... le plus négligé. De très très loin.
Je vais juste finir par reciter ce tweet : <A href="https://twitter.com/Tsigorf/status/1108724644004196352" rel="nofollow">https://twitter.com/Tsigorf/status/1108724644004196352</A>
"L'agilité, c'est pas une capacité technique qu'on a ou qu'on n'a pas, c'est avant tout une faiblesse métier qu'on fait passer pour un buzzword sexy.
L'agilité existe parce que le métier n'a aucune foutre idée de ce qu'il veut. Et qui en prend la responsabilité ? La technique."
"L’OMS souligne que, durant les trois premiers mois de 2019, 170 pays ont signalé 112 163 cas contre 28 124 cas dans 163 pays au premier trimestre 2018. L’agence spécialisée de l’ONU précise qu’il s’agit de chiffres provisoires et donc encore incomplets."
Pour rappel : "En 2017, 14 600 cas ont été notifiés par les pays de l'UE/UEA, soit le triple des cas reportés en 2016."
C'est cool de voir une maladie se répandre aussi bien alors qu'on a un vaccin...
Ah et : "89 % des cas sont non ou mal vaccinés"
Car oui, 10% des enfants qui contractent la rougeole sont vaccinés. Donc oui, la connerie de la voisine qui refuse le vaccin peut blesser voire tuer (1 décès pour 2000 contaminations environ) votre enfant vacciné...
Voilà pourquoi les vaccins devraient être obligatoires.
CON DE CERVEAU !
"Une étude canadienne sur des enfants de 9-12 ans souffrant de troubles anxieux, montre que la lecture aide les jeunes à surmonter l'anxiété et à contrôler leurs émotions. Cela en s’identifiant aux personnages des histoires qui surmontent leurs problèmes."
Moi en fait ce que ça m'évoque c'est ça :
Episode 7 a été un gros succès alors que c'était juste Episode 4 avec de nouveaux acteurs
Episode 8 a été détesté par plein de gens... justement parce qu'ils tentait quelque chose de différent
Episode 9 sera un repompage de Episode 6 pour faire plaisir aux gens et retrouver le succès.
Pour moi, ça fait echo à ce que disait le fossoyeur dans son épisode sur la pop culture : certaines licences sont trop ancrées dans l'imaginaire collectif pour pouvoir être trop modifiées.
Tout le monde connait Star Wars. Quand on dit Star Wars, les gens voient de suite un film avec des gentils contre des méchants, des pouvoirs, des combats de sabre et un combat spatial. Changez un élément et la personne sera forcément déçue...
Woaw. Une étape de plus pour le robin des bourges.
C'est quoi la prochaine étape ? Enlever le RSA et le chômage tant que t'as des économies et/ou un bien immobilier ?
"La question est ouvertement posée à la fin du billet : comment peut-on parler de respect de la liberté d'expression dans le cadre de ces dispositifs si de telles demandes peuvent être émises sous l'égide de l'UE ? Faut-il traiter aveuglément les requêtes au risque d'effacer à tort des contenus d'intérêt majeur ?"
Extraordinaire :)
Et trop mignon ^^
Et si l'histoire de la petite souris venait d'une histoire réelle ? :D
Juste... woaw.
J'aime pas les interview de Thinkerview, mais ... woaw.
Si la majorité de ce qui est dit est vrai, c'est ... woaw.
"[...] ces millions d'euros qu'il [Emmanuel Macron] a fabriqués en quelques années posent deux questions. La première : est-ce qu'on accepte une société où il est normal de gagner des millions d'euros en très peu de temps ?
Donc gagner l'équivalent de ce qu'une personne va va tarder à gagner une vie ou deux en quelques années déjà en soi c'est un problème, parce que ça crée des tensions...
C'est d'autant plus un problème quand c'est sans provoquer de valeur ajoutée quelconque, parce que quand vous êtes banquier d'affaires vous ne créez rien pour l'économie [...] au contraire les fusions acquisitions la plupart du temps elles débouchent que sur une chose : la suppression d'emplois. Pourquoi ? Parce qu'il faut payer tous ces intermédiaires. Il faut trouver des sources de revenus qui permettent de redistribuer..."
"Christian Kert qui était secrétaire d'état au budget sous Hollande raconte l'obsession de Macron quand il était secrétaire général de l'Elysée puis quand il était ministre de l'économie : privatiser. Les privatisations des Aéroports de Paris, de la Française des jeux, etc. étaient déjà proposés par Emmanuel Macron.
Pourquoi est-ce qu'il faisait ça ? Aucune raison comme on l'a vu avec Aeroports de Paris, il n'y a aucune justification économique ou autre... à ces privatisations.
C'est pour prendre, piller du capital d'Etat, brûler du capital d'Etat, l'offrir à des interlocuteurs qui derrière vont l'appuyer en retour."
"[...] monter ensemble une opération qui va permettre à Lagardère de récupérer près de 100 millions d'euros de dividendes personnel sur une opération qui en tout va rapporter 1,8 milliard d'euros à son groupe par une série de rachats.
Qui va en fait être piloté par l'Etat, même si l'Etat ne va pas racheter directement les actions, mais qui va faire acheter quelques actions EADS par elle-même et [...] qui va permettre donc à Lagardère de récupérer ces 100 millions d'euros de dividendes.
Or il se trouve que Lagardère a été client d'Emmanuel Macron chez Rothschild quelques années auparavant premièrement, et que Lagardère va être un des instruments principaux de la propulsion d'Emmanuel Macron dans l'espace public. Une fois qu'il a été coopté au sein de ces sites il faut bien à un moment le présenter au peuple... on est encore dans une simili démocratie, il ya quelque chose qui s'appelle les élections il faut un moment quand même donc avoir une stratégie de propulsion médiatique avec les 29 unes de Paris Match et compagnie qui vont se mettre en place."
"Quelle est votre éthique individuelle quand vous acceptez de vous faire financer comme cela par un vieux monsieur qui va en fait servir votre projet politique, sans à aucun moment vous dire <<mais attendez quand même moi j'ai peut-être mieux... je vaux peut-être mieux que ça>> C'est des rapports humains qui sont quand même très particuliers de don contre don qui sont qui sont franchement gênants..."
"[Ces gens là qui se croient des génies qui] croient qu'on leur doit quelque chose alors que ces personnes là... c est nous qui avons financé leurs études.
C'est nous qui leur avons permis d'accéder à ces les positions sociales. Que ces positions sociales n'existent que parce qu'elles sont censées servir la société.
Elles sont censées apporter quelque chose au reste des Français. Ces personnes là en fait on complètement oublié d'où venaient leurs privilèges. Ils ont complètement oublié, je pense, c'est là où ils sont je pense qu'une question de conscience... Ils ont complètement oublié qu'il ya des personnes qui souffrent au quotidien pour leur permettre d'avoir cette place là. Et on a intégré un imaginaire dans lequel ils se croient supérieurs et qu'à partir de là ça leur est dû et ils peuvent en profiter.
Ils peuvent, comme Benjamin Caillaud, dans le privé gagné 17 000€ par mois pour défendre des législations qui vont permettre à des entreprises privées de gagner de l'argent en s'appuyant sur ses réseaux obtenus de l'état pour servir ces personnes là... avant de revenir comme porte parole du gouvernement, pour parler des des français qui fument des cigarettes (enfin des gitanes) et roulant au diesel en disant que ce n'est pas sa France à lui."
"Est-ce que c'est une mafia ?
Enorme !
"Facebook développe une IA d'excuses publiques pour soulager Mark Zuckerberg"
"Management : 3 conseils pour noyer le poisson"
"Sans locaux assez grands pour accueillir un baby-foot, une start-up songe à verser un salaire à ses employés"
" IA + blockchain : le combo gagnant pour vendre n'importe quoi à un grand groupe"
etc.
Mon échelle perso :
Je ne comprends toujours pas pourquoi les boites se galèrent à essayer de bloquer la vente de clefs à l'étranger et/ou en devises étrangères.
Pourquoi ne pas juste créer une association clef / langue ?
Genre toute clef vendue en ligne n'autorise qu'une langue. Si t'achètes une clef de jeu Russe, ben ton jeu sera en Russe.
Problem solved, next :D
(Pis j'imagine bien la tête du mec qui achète une clef russe pour économiser 3€ et qui se retrouve avec le jeu en Russe ^^)
Excellent. Dans Resident Evil 4, la difficulté était adaptative. Plus tu gères, plus le jeu devient dur, mais plus tu échoues, plus il se simplifie.
Mécanique reprise dans plein d'autres jeux, mais l'intelligence derrière c'était de ne pas du tout en parler.
Ainsi chaque joueur a pu prendre du plaisir en jouant au jeu, sans se dire "bon je vais échouer exprès pour apprécier la difficulté" ou "pourquoi c'est dur ? ah mais merde, j'ai réussi trop de trucs récemment."
Ca permet aussi de garder un équilibre entre l'ennui (quand c'est trop facile) et la rage (quand c'est trop difficile).
Et ca évite la frustration d'avoir à choisir un mode de jeu (facile / moyen / difficile) en se disant qu'on ne prendra pas le bon.
Car la majorité des jeux gèrent toujours mal la difficulté à un moment. Parfois, en prenant moyen, le jeu est trop simple, sauf un passage qui est méga difficile. Et parfois, en prenant facile, le jeu est tellement trivial qu'on ne le terminera jamais.
Pour prendre du plaisir sur un jeu vidéo, il faut non seulement gagner, mais aussi perdre. Galérer. Recommencer.
Resident Evil 4 avait trouvé un très bon moyen d'offrir une bonne expérience sur ça.
Un petit site pour les gens qui font du CSS et qui veulent maitriser les flexbox.
Si jamais vous ne savez pas si vous devez tutoyer/vouvoyer, y'a un schéma pour ça !