Excellent. Dans Resident Evil 4, la difficulté était adaptative. Plus tu gères, plus le jeu devient dur, mais plus tu échoues, plus il se simplifie.
Mécanique reprise dans plein d'autres jeux, mais l'intelligence derrière c'était de ne pas du tout en parler.
Ainsi chaque joueur a pu prendre du plaisir en jouant au jeu, sans se dire "bon je vais échouer exprès pour apprécier la difficulté" ou "pourquoi c'est dur ? ah mais merde, j'ai réussi trop de trucs récemment."
Ca permet aussi de garder un équilibre entre l'ennui (quand c'est trop facile) et la rage (quand c'est trop difficile).
Et ca évite la frustration d'avoir à choisir un mode de jeu (facile / moyen / difficile) en se disant qu'on ne prendra pas le bon.
Car la majorité des jeux gèrent toujours mal la difficulté à un moment. Parfois, en prenant moyen, le jeu est trop simple, sauf un passage qui est méga difficile. Et parfois, en prenant facile, le jeu est tellement trivial qu'on ne le terminera jamais.
Pour prendre du plaisir sur un jeu vidéo, il faut non seulement gagner, mais aussi perdre. Galérer. Recommencer.
Resident Evil 4 avait trouvé un très bon moyen d'offrir une bonne expérience sur ça.