VOILA. Putain... VOILA pourquoi les vélo commettent des infractions au code de la route. Voilà. Enfin un article qui résume parfaitement le problème.
Mais je sais que je brasse du vent, je sais qu'on vit dans un pays où le seul moyen de déplacement sérieux est motorisé. Je sais qu'on vit dans un pays où dès qu'on se déplace en voiture on devient intolérant.
Vous dites du mal des cyclistes ? Alors le problème... C'est vous. Le problème c'est la ville. Le problème c'est ce système de "code de la route" et de "chaussées séparées" où on sépare les gens en 2 cases, et où les cyclistes n'ont pas leur place.
On râle sur les cyclistes... Mais essayez de vivre en tant que cycliste dans une ville. Ne serait-ce qu'une semaine ou deux... Vous allez pleurer. Et vous allez vous mettre à haïr les voitures et les piétons, car vous n'avez votre place nulle part. Et eux aussi vont vous détester. Peu importe que vous ayez fait le choix de vous déplacer rapidement et sans mettre quiconque en danger, sans polluer, sans dépenser d'argent dans des taxes pour le dépenser ailleurs.
Les automobilistes ont tout et veulent tout. Ils veulent ostraciser les cyclistes, leur faire porter des casques, des gilets, soit disant pour leur sécurité... Non, pour rendre encore plus marginale la pratique du vélo. Pour que la rue n'appartienne plus qu'aux voitures, et les trottoirs aux piétons.
Nous vivons dans un pays qui nous méprise en tant que cyclistes, un pays où tout est fait pour ces véhicules polluants que sont les voitures, un pays où les politiciens et les fabriquants ont décrété que pour se déplacer nous n'allions plus utiliser que des véhicules à moteur. Ces mêmes véhicules qui nous isolent des autres, qui nous tuent, qui nous coutent cher, qui "font marcher l'économie", ...
Tout est fait pour tuer les villes, faire marcher l'économie des copains et isoler les gens. Moins ils communiqueront entre eux, plus il sera facile de les contrôler. Séparer pour mieux régner.
Bref, je m'emporte. Vive les cyclistes qui ont le courage de risquer leur vie chaque jour.