J’ai juste remarqué des similitudes sur la manière dont la société traite les un·e·s et les autres, spécifiquement sur l’occupation de l’espace public, le traitement médiatique des faits « divers », et la négation de l’expérience des concerné·e·s.
Petit à petit je me suis rendu compte que d’être cyliste était le seul aspect de ma vie où je peux faire l’expérience du côté non privilégié de la barrière. En tant qu’homme blanc hétéro, le reste du temps, je suis complètement privilégié et n’ai jamais fait l’expérience moi-même du racisme, du sexisme, du harcèlement ou encore de l’homophobie.
Mais en tant que cycliste, je suis du mauvais côté de la barrière ; du côté « anormal ». En tant que cycliste, on m’a souvent expliqué que si j’étais sérieux je prendrais ma voiture comme tout le monde.