Soldat : Mais pourtant sergent, certains y arrivent. Plaisanter avec des sujets si sensibles, ça s’est déjà vu non ?
Norman : Ouais… Mais ce ne sont pas des soldats soldat. Ce sont des légendes.
Non Norman… ce sont juste des humoristes qui maitrisent l’humour et le second degré. Ce sont des gens qui savent faire leur travail sans marcher sur la gueule des autres. Ce sont des gens qui ne se cachent pas lâchement derrière l’humour pour véhiculer des messages discriminatoires, mais au contraire se servent de cet outil qu’est l’humour les dénoncer. Malgré mes censures, il n’y a jamais eu de mouvement de foule pour me traiter de raciste, de sexiste, d’homophobe. Parce que je dénonce, et que je ne rabaisse pas les victimes, autant que je peux. Par l’usage du terme « légende », on peut en déduire que Norman parle d’humoristes du passé qui sont rentrés dans l’Histoire. C’est un « Point Desproges » dissimulé. Le Point Desproges (marche aussi avec Coluche) c’est quand quelqu’un dit qu’on ne peut plus rire de tout contrairement à avant quand c’était mieux. La nuance, c’est que lorsqu’on demande à Desproges pourquoi il fait tant de blagues sur le thème des juifs, il ne répond pas que c’est juste de l’humour ouin ouin on peut plus rien dire. Non, il explique que c’est un sujet qui lui tient à cœur, ne pouvant comprendre qu’à une époque qui lui fut contemporaine, des êtres humains ont pu organiser un tel massacre industrialisé tel que la Shoah. Donc c’est pas juste « pour rire ».
"Norman proteste contre le droit des gens de le critiquer, vantant ainsi un internet pacifié où les personnes victimes de discriminations n’auraient pas le droit à la parole, contrairement à lui.
Quel beau message que voilà putain."