"Le président bolivien aurait tort de ne pas mettre en avant les données macroéconomiques actuelles de son pays, pour les comparer avec celles du début des années 2000. La baisse de l’inflation, la diminution de la dette publique et du taux de pauvreté, ou la hausse du PIB par tête ainsi que de l’alphabétisation sont autant d’indicateurs prouvant le succès global des politiques publiques menées par les divers gouvernements sous sa présidence. Toutefois, les années Morales sont aussi des années d’un autoritarisme indéniable, et d’une corruption toujours importante, qui alimente à la fois le népotisme et le clientélisme."