Quand on trouve ça normal de forcer des gens épuisés à travailler : "Mes enfants ont été réveillés, j’ai eu du mal à les rendormir, et moi je n’ai pas pu trouver le sommeil. J’étais en larmes, paniquée, en colère. La journée de travail a été terrible : le matin, il y avait une vingtaine de patients en attente d’un lit, pas de médecins, des internes désemparés. J’ai fini la journée en pleurs. Je travaille depuis onze ans aux urgences, je n’ai jamais été dans cet état. Je suis nerveusement épuisée. Je suis à mon tour allée voir mon médecin pour me faire arrêter. Et en rentrant chez moi, j’ai trouvé les gendarmes, avec une nouvelle réquisition pour le lendemain matin. "
Tout est dit.